Cerf élaphe, Puysaie, octobre 2013 © Reinaud Christian

Présentation et description

Cerf élaphe, massif des Voirons, sepembre 2015 © Balverde Nicolas

Le cerf élaphe, appelé parfois cerf rouge, cerf noble ou encore cerf d’Europe, est un grand mammifère artiodactyle de la famille des cervidés répandu principalement en Eurasie. Dix-huit sous-espèces ont été décrites dont une dizaine pour l’Europe. La plupart sont désormais remises en question par les études génétiques récentes. Deux concernent la France : Cervus elaphus corsicanus pour la Corse et Cervus elaphus hippelaphus pour le continent et donc pour Rhône-Alpes.

Le cerf est le plus grand mammifère de notre faune. Le dimorphisme sexuel est important notamment en ce qui concerne la stature. Le mâle pèse entre 160 et 220 kg et mesure de 1,20 m à 1,40 m au garrot alors que la femelle (biche) dépasse rarement 120 kg et 1,20 m au garrot. L’arrière train présente un miroir jaunâtre. Le pelage est globalement brun-roux en été et gris-brun en hiver. Le jeune (faon) est tacheté de blanc dans les premiers mois.

Les bois du mâle, très ramifiés, sont caractéristiques. Ils commencent à pousser à partir de neuf mois chez le jeune mâle (daguet). Ils tombent ensuite chaque année entre la fin février et la mi-avril selon l’âge (plus tard chez les jeunes). Ils repoussent aussitôt, recouverts d’une enveloppe nourricière, le « velours », dont l’animal se débarrasse en juillet-août en se frottant à divers supports, notamment ligneux.

Le cerf élaphe est un ruminant généralement classé dans les « browsers » (mangeurs de feuilles) bien que son régime alimentaire comprenne une majorité de végétaux herbacés. Cette proportion est variable en fonction des milieux et des saisons. En hiver il se reporte plus facilement sur les ligneux et semi – ligneux : myrtille, callune, ronces, rameaux, écorces et jeunes plants d’arbres de diverses essences (saules, sorbiers, chêne, hêtre, bouleau, …) y compris résineuses. Bien que souvent considéré, à tort, comme forestier, le cerf préfère les milieux composites alternant couvert forestier et zones ouvertes (clairières, prairie naturelles ou cultures). Il s’adapte parfaitement aux landes, pelouses  et « steppes » totalement dépourvues d’arbres. Il occupe volontiers les pelouses alpines. Dans les Abruzzes, des rassemblements de centaines d’animaux sont connus au moment du rut.  En France, l’occupation des territoires situés au-dessus de 1500 m d’altitude a été multipliée par 6 en France entre 1985 et 2005 (Pfaff et al. 2008). Le repli en forêt de la plupart des populations de plaine est principalement dû à la forte pression anthropique qui s’exerce sur l’espèce depuis des millénaires.

Dernier survivant de la guilde des grands herbivores qui fréquentaient l’Europe jusqu’au début de l’Holocène, il doit être considéré comme une espèce « ingénieur du paysage » pouvant façonner son environnement lorsqu’il évolue en densité naturelle. Cette caractéristique lui vaut d’être très « surveillé » dans notre environnement presque intégralement occupé par les activités agricoles et forestières.

En dehors du contact visuel, l’espèce peut être décelée par différentes manifestations : abroutissement de végétaux ligneux, frottis, fèces (les « fumées »), empreintes (pas toujours faciles à  distinguer de celles du sanglier) et brame !  Le brame (vocalisation du mâle) est la principale manifestation repérable pendant la période du rut qui se déroule entre la mi-septembre et la mi-octobre. La gestation qui suit cette période dure environ 230 à 240 jours. La femelle met bas un seul faon.

Le cerf est une espèce grégaire. La cellule sociale de base est composée d’une biche adulte suivie de son faon de l’année et de son jeune de l’année précédente. Les biches suitées se regroupent généralement pour former des hardes d’une dizaine d’individus, voire plus en particulier durant l’hiver. Les mâles adultes forment leurs propres hardes. Au moment du rut, les mâles rejoignent les femelles et les dominants peuvent constituer des harems provisoires localisés sur les « places de brame ».

En dehors de l’homme, le cerf peut désormais être prédaté par le loup dans les zones de montagne où les meutes ont la possibilité de se former. En Rhône-Alpes, c’est le cas dans quelques secteurs de montagne comme le Vercors.

A l’exception de la sous – espèce de corse, le cerf élaphe n’a pas de statut de protection et est une espèce chassable sur l’ensemble du territoire français. Il est soumis à un plan de chasse dans 85 départements dont l’Ain, la Drôme, l’Isère, la Savoie et la Haute Savoie en ce qui concerne Rhône-Alpes.

Etat des connaissances

Historique

Le cerf  serait apparu au cœur de l’Asie il y a environ un million d’années d’où il s’est dispersé à la fois vers l’est (nord-est de l’Asie et Amérique du nord) et vers l’Europe (LUDT et al. 2004). Le cerf élaphe proprement dit serait apparu en France à la fin du Pléistocène. Il est notamment signalé dans les Alpes maritimes il y a 130.000 ans (BOUCHUD,1976).

Il semble avoir toujours été un gibier très recherché par l’homme. De nombreuses gravures et fresques pariétales datant du paléolithique témoignent de l’intérêt que les sociétés préhistoriques lui portaient. Durant une grande partie de la période historique, sa chasse n’était réservée qu’à l’élite de la société. Mais à la révolution française la libération du droit de chasse a provoqué une forte chute de ses effectifs jusqu’à conduire à sa disparition complète dans toute la moitié sud de la France à la fin du XIXe siècle. La sous – espèce corse a été considérée comme disparue de l’île, plus tardivement, en 1970.

Il faut attendre les années 1950 pour qu’une politique de réintroduction se mette en place et pour que le cerf reconquière, en partie, ses anciens territoires notamment dans les massifs montagneux au sud du pays. Ses effectifs ont rapidement progressé dans les décennies suivantes. Ainsi, les prélèvements cynégétiques ont été multipliés par plus de 10 entre 1973 et 2013 (d’après le réseau ongulés sauvages de l’ONCFS –  janvier 2015). Pour la Corse, un programme de réintroduction a été initié en 1985 à partir de la souche sarde génétiquement très proche, avec des lâchers in natura à partir de 1998.

Carte de l'état des connaissances sur le cerf élaphe

Distribution actuelle

En 2015, le cerf est présent dans  84 départements métropolitains, la Saône-et-Loire étant le dernier colonisé (SAINT-ANDRIEUX et al. 2017). On peut estimer la population de cerf entre 200 et 300.000 individus au niveau national (65.275 cerfs ont été tués durant la saison 2018-2019 d’après les données officielles).

En Rhône-Alpes, les populations présentes sont toutes issues de réintroductions intervenues dans la seconde moitié du vingtième siècle (CHOISY, 1997). Elles se concentrent principalement en moyenne montagne. Mais la répartition de l’espèce est très hétérogène avec une bonne implantation à l’est du Rhône (Savoies, Isère et Drôme) et une absence à l’ouest du fleuve, à  l’exception de l’Ain. En 2008, la population rhônalpine était estimée à 10.000 individus (COCHET, 2008).

La Haute Savoie est le département où le cerf élaphe est le mieux représenté (1800 données recueillies pour l’atlas depuis 2005). Il est présent presque uniformément sur l’ensemble du département, y compris à basse altitude comme au marais de l’Etournel. Il n’est absent que dans les secteurs de haute montagne, en particulier à  l’est et au sud de la vallée de Chamonix, et sur une partie de la frange ouest du département, plus anthropisée et très peu boisée.

En Savoie, il est plus localisé (moitié moins de données qu’en Haute Savoie) sur les massifs les plus favorables (Bauges, Beaufortin) et dans les grandes vallées (Tarentaise, Maurienne) où il occupe les forêts à flanc de montagne tout en pouvant s’aventurer bien au-delà de l’étage montagnard, notamment en Haute Tarentaise.

En Isère, le nombre de données est proche de celui de la Haute Savoie mais ce nombre élevé  pourrait découler d’une pression d’observation plus importante. A l’instar de la Savoie, l’espèce est plus concentrée sur certaines régions naturelles propices : massifs de la Chartreuse, de Belledonne, du Vercors, du Nord-Dévoluy ainsi que dans le Trièves. A titre d’exemple, sa présence dans cette dernière région provient de trois lâchers réalisés en 1990, 91 et 92. Au total 24 cerfs (16 femelles et 8 mâles) ont été relâchés en provenance de la réserve nationale de chasse de Chambord (KLEIN et al. 1993). On peut supposer qu’après le succès de cette réintroduction, la nouvelle population ainsi constituée a pu envoyer quelques « éclaireurs » pour contribuer à coloniser les Hauts plateaux du Vercors où le grand cervidé est désormais bien installé. Il est par contre absent dans les « Grandes Alpes » (Grandes Rousses, Ecrins). Il déserte également les secteurs trop anthropisés : vallée du Grésivaudan et toute la moitié nord-ouest du département à l’exception notable du plateau de Chambaran et, de façon plus anecdotique, de la forêt de Bonnevaux et ses alentours.

Dans la Drôme, le cerf est également bien représenté (plus de 1300 données) et en expansion,  surtout vers le sud. Il reste absent de la Drôme des collines, de la vallée du Rhône et du Tricastin mais est présent sur la plus grande part de la partie montagneuse du département, y compris au sud (Baronnies) où sa présence découle des réintroductions effectuées dans les Hautes Alpes et dans le Vaucluse. Il est désormais bien implanté sur les Hauts Plateaux du Vercors malgré les conditions environnementales parfois difficiles et la concurrence alimentaire du cheptel ovin domestique. En période de fort enneigement, il descend à plus basse altitude en empruntant certains passages favorables. Il a su s’adapter à la présence du loup et aux effets du changement climatique pouvant générer des périodes de sécheresse estivales importantes.

L’Ain est le cinquième département de Rhône-Alpes où le cerf est implanté (570 données). Mais cette implantation reste limitée à sa frange est. Au-delà de la Haute Chaîne du Jura et du Pays de Gex, colonisés à partir de la Suisse et qui constituent le noyau principal d’implantation, le cerf a essaimé sur certains secteurs du Haut Bugey (plateau de Retord et alentours, …) et sur quelques sites à plus basse altitude comme les marais de Lavours et de l’Etournel. La pérennisation des populations sur ces secteurs marginaux reste néanmoins à confirmer sur le long terme.

Paradoxalement, les trois départements de Rhône-Alpes situés sur la frange Est du massif central (Ardèche, Loire et Rhône) restent en dehors de cette évolution et n’abritent aucune population pérenne de cerf malgré des potentialités locales évidentes.

En Ardèche, d’après les suivis ONCFS, le cerf est apparu dans la Montagne ardéchoise en 1990, a disparu en 2005 et est à nouveau réapparu en 2010 !  Cette évolution chaotique ainsi que les quelques données fiables collectées pour l’atlas correspondent à la prospection de nouveaux territoires par des individus en provenance de Haute Loire ou de Lozère où l’espèce est fortement implantée. Pour autant, malgré un contexte écologique plus que favorable, le cerf ne parvient pas à s’installer de façon pérenne en raison de l’opposition des acteurs locaux liés à  l’exploitation de la forêt et aussi, probablement, du braconnage. En dehors de la Montagne ardéchoise, un projet de réintroduction dans la Réserve Naturelle Nationale des gorges de l’Ardèche existe depuis plusieurs années mais sans mise en œuvre à ce jour.

Bien que moins bien situés que l’Ardèche quant aux possibilités d’accueillir des cerfs immatures en recherche de nouveaux territoires, la Loire et le Rhône sont également visités par des individus prospecteurs. Mais aucune implantation pérenne n’a pu être constatée là aussi malgré un potentiel écologique tout à fait satisfaisant, au moins sur quelques secteurs de montagne (Monts du Forez, massif du Pilat pour la Loire et secteur du Mont Saint Rigaud pour le Rhône).  Les divers projets de réintroduction qui ont été proposés au cours des dernières décennies ont tous avorté du fait d’une opposition du monde agricole et forestier. A noter que certaines données de cerf en plaine du Forez concernent très probablement le Daim dont une petite population persiste localement (voir monographie de cette espèce).

Ce noyau important (trois départements limitrophes) de territoire sans cerfs, constitue une anomalie en France où il n’existe (à cette date) aucune « tache blanche » de cette importance sur la carte de répartition nationale.

Concernant la répartition altitudinale, les données recueillies pour cet atlas laissent apparaître une présence de l’espèce sur un large éventail d’altitudes allant de 200 à 2000 m pour l’essentiel. Mais plus des deux tiers des données sont concentrées entre 500 et 1500 m. 90 données, soit 1,4 %, signalent l’espèce à plus de 2000 m, principalement en Savoie. C’est d’ailleurs la Haute Tarentaise qui détient le record d’altitude avec quatre citations fiables entre 2500 et 2760 m et une citation pour le moins étonnante de huit individus observés en Vanoise à 3095 m ! Cette dernière donnée reste toutefois sujette à interprétation dans la mesure où elle n’est accompagnée d’aucun commentaire ou précision malgré son caractère exceptionnel.

Cerf élaphe, Auvergne, septembre 2014 © Reinaud Christian

Menaces et conservation

Biche venant de mettre bas, Pays Bas, 2018 © Vincent Vignon

Le cerf élaphe fait partie de la liste des espèces sélectionnées pour la cohérence nationale de la Trame Verte et Bleue (Sordello 2012). Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas une région où l’attention portée au cerf élaphe est préconisée dans les SRCE (Schémas Régionaux de Cohérence Écologique) contrairement à l’Île-de-France ou à la région PACA par exemple. Mais la problématique des corridors écologiques n’en reste pas moins vitale pour ce grand ongulé dont les possibilités de déplacements sont éthologiquement et génétiquement nécessaires. Si les zones industrielles, résidentielles, mais aussi cultivées (notamment en viticulture) représentent des entraves aux déplacements du cerf, les infrastructures de transports, en particulier les autoroutes et les LGV, constituent les principaux obstacles à sa circulation. Sur le réseau routier non protégé, les collisions routières sont un facteur de mortalité non négligeable bien que le cerf ne soit pas l’espèce la plus impactée par ce phénomène en augmentation, autant du fait de la démographie en hausse de ce « grand gibier » que par l’augmentation du trafic routier. Le cerf est donc particulièrement concerné par l’installation de passages à faune (« écoducs ») permettant le franchissement des grandes voies de circulation. La conception de ces passages doit néanmoins intégrer certains critères, en particulier une largeur suffisamment importante, pour être réellement efficace pour cette espèce qui reste l’ongulé concerné le plus méfiant et le plus réticent au franchissement de ces ouvrages. Le positionnement doit également être particulièrement bien étudié et correspondre à de réels axes de déplacement des animaux. Outre l’importance du maintien d’échanges entre populations afin d’assurer un minimum de brassage génétique, la présence du cerf ne peut être pérenne qu’en présence de massifs forestiers « refuges » suffisamment importants et pouvant être connectés entre eux et avec divers milieux ouverts favorables à l’alimentation (prairies naturelles en particulier). Que ce soit à l’échelle d’une journée ou d’une année, les déplacements du cerf entre ces différents milieux sont nombreux. La fragmentation des habitats impacte donc sa circulation entre zones de repos, d’alimentation et de reproduction.

Le cerf est relativement peu affecté par les épizooties mais il peut toutefois être touché par la brucellose, la fièvre aphteuse, la toxoplasmose ou encore la tuberculose bovine. Cette dernière n’est pas sans lui poser de problème … en tant que vecteur possible d’une infection très impactante pour l’élevage bovin, ce qui peut valoir à certaines populations d’être éradiquées par décision administrative.

Si la forte augmentation des populations durant les dernières décennies découle en grande partie des réintroductions menées par différentes instances cynégétiques, la chasse constitue aujourd’hui et sans surprise la principale source de mortalité chez le cerf. Au niveau national, le nombre d’individus tués a été multiplié par plus de 6,6 depuis 1985 (62 418 prélèvements pour la saison 2017-2018), alors que la surface occupée n’a été multipliée que par 3.

Les tableaux de chasse ont régulièrement augmenté chaque année dans tous les départements de la région occupés par l’espèce. Si cette augmentation a pu découler de sa forte progression dans un premier temps, elle est désormais plus liée à la volonté des acteurs concernés d’enrayer cette progression, voire de limiter fortement les populations. Ainsi, bien que nombre de territoires potentiels ne soient pas occupés en Rhône-Alpes, en particulier à l’ouest du Rhône, il est probable que l’on assiste à une régression de certains territoires occupés. En effet, une forte pression sociétale s’exerce désormais sur les densités d’ongulés au nom du principe d’équilibre agro-sylvo-cynégétique visant à  limiter l’impact de ces espèces sur les cultures et sur la forêt productive (cf. notamment le rapport parlementaire de mars 2019 relative à la régulation des populations de grand gibier et à la réduction de leurs dégâts). On assiste d’ores et déjà à une augmentation importante des plans de chasse visant à limiter les effectifs de certaines populations bien installées, y compris sur des espaces naturels protégés. Dans le même temps, des plans de chasse sont instaurés dès l’apparition d’individus sur de nouveaux territoires (cas de l’Ardèche, de la Loire, du Rhône ou encore du Bugey dans l’Ain).

Si les dégâts constatés sur la régénération forestière ou même sur certaines cultures sont localement avérés, il n’en demeure pas moins que les densités à  l’hectare que l’on connaît en France et en Rhône-Alpes, ne dépassant généralement pas 2 cerfs pour 100 ha, sont globalement inférieures à celles qui sont constatées dans de nombreux pays d’Europe.

Un éternel gestionnaire incompris

Le rôle du cerf en tant que grand herbivore influençant l’architecture du paysage végétal et comme élément important de la fonctionnalité des écosystèmes, pas seulement forestiers, est généralement négligé par les gestionnaires d’espaces naturels, y compris protégés. Le cas de Rhône-Alpes est à cet égard caractéristique puisque les espaces protégés montagnards (RNN, Parcs Nationaux) de grande superficie y sont nombreux et que le cerf y est généralement bien implanté. Mais les plans de gestion de ces espaces protégés ne reconnaissent généralement pas à cet ongulé le rôle positif qu’il peut jouer  dans l’écosystème et préfèrent souvent mettre en avant les dégâts qu’il peut occasionner aux forêts. A cet égard, on peut citer le cas d’une opération de « gestion » visant à pérenniser un milieu forestier clairièré (type pré bois) au profit d’une espèce prioritaire, en l’occurrence le Grand Tétras, alors que le cerf aurait pu jouer naturellement (et gratuitement) ce rôle d’« éclairciceur » du milieu forestier. Mais l’option choisie a été d’augmenter le plan de chasse du cerf dans le massif concerné, y compris sur la réserve naturelle concernée !  Autre paradoxe, le « fomenteur de dégâts » est temporairement reclassé  « espèce patrimoniale » … durant la période du brame. Il devient alors un facteur de développement écotouristique !

Rassemblement de cerfs, Pays Bas, 2018 © Vincent Vignon

Rédacteurs : Marc MICHELOT et Didier ARIAGNO, janvier 2020