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Les Carnivores en Rhône-Alpes

Les Carnivores regroupent des mammifères adaptés à la prédation qui tirent leurs ressources alimentaires et leur énergie en ingérant une nourriture carnée. Néanmoins, certains carnivores ont un régime alimentaire plus large et peuvent se nourrir en abondance de végétaux (tubercules,  fruits,…), d’insectes ou autres invertébrés.

En Rhône-Alpes, 16 espèces de mammifères carnivores sauvages sont recensées.

Et du côté juridique ?

Parmi ces 16 espèces de carnivores, seules 5 sont protégées au niveau national et correspondent principalement à des grands et moyens mammifères: chat forestier (Felis silvestris silvestris), genette commune (Genetta genetta),  loup gris (Canis lupus),  loutre d’Europe (Lutra lutra), lynx boréal (Lynx lynx).

Les autres espèces sauvages ne sont pas protégées et sont pour la plupart considérées comme gibiers chassables. Les espèces introduites (raton-laveur, chien viverrin, vison d’Amérique) ont le statut d’espèces « nuisibles » ou « susceptibles d’occasionner des dégâts » et peuvent donc être détruites. Quant au dernier venu sur notre territoire, le chacal doré (Canis aureus), il  n’est pas considéré comme une espèce exotique introduite par l’homme et demeure de ce fait non chassable.

Un point sur les connaissances

Alors que les espèces de grands carnivores de France métropolitaine sont  bien connues et suivies, les autres espèces sont moins étudiées et par conséquent souvent bien moins connues. Pour cela, les études, les inventaires et les apports de données sont essentiels au suivi et à la connaissance de ces espèces. Une démarche de prospection renforcée, inclue dans la dynamique de l’Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, a alors été engagée afin de remettre à jour les  connaissances sur la répartition de ces espèces et sur l’état de leurs populations en Rhône-Alpes.

Plusieurs moyens sont alors employés pour y parvenir :

– Formation des observateurs bénévoles à la recherche et à l’identification des espèces de carnivores (sorties traces et indices de présence, formations au piégeage photographique,…).

– Mise à disposition d’outils d’identification, illustrés et téléchargeables gratuitement, permettant de reconnaître les traces et indices de ces discrets prédateurs (https://atlasmam.fauneauvergnerhonealpes.org/pour-contribuer/cles-didentification/autres/)

– Participation aux réseaux thématiques, dont le réseau loutre, pour l’amélioration des connaissances sur les espèces et l’évolution de leur répartition dans la région (https://auvergne-rhone-alpes.lpo.fr/nos-reseaux/reseau-loutre/)